« Le Titre Fromager, un véritable enjeu pour la formation professionnelle laitière »
L’Association Nationale pour la formation et le perfectionnement des personnels en industrie laitière (ANFOPEIL) accompagne les acteurs de la filière dans la mise en oeuvre du nouveau Titre à finalité professionnelle de Fromager. Comment ? Éléments de réponse avec Thierry Michelet, directeur de l’ANFOPEIL
ADVERTORIAL
Qu’est-ce que l’ANFOPEIL ?
Nous sommes un organisme de formation à statut associatif, qui regroupe les six ENIL (École Nationale d’Industrie Laitière) et le centre d’expertise laitier Actalia. Nous sommes spécialisés dans la formation professionnelle continue autour des métiers de la transformation laitière et c’est à ce titre que nous accompagnons la profession pour mettre en oeuvre le nouveau Titre à finalité professionnelle de Fromager souhaité par la branche.
Comment se fait cet accompagnement ?
D’abord dans la mise en place du cadre de la certification : les épreuves, les déroulements des jurys, la description des plateaux techniques qui sont nécessaires à l’évaluation des compétences, etc. Depuis 2022, nos centres de formations que sont les ENIL mettent en œuvre les premières promotions, à titre expérimental. Une première promotion est sortie en 2023 et une autre promotion doit suivre en 2024.
Nous travaillons sur de nouvelles modalités pédagogiques qui allient à la fois du présentiel et du distanciel
Quel est l’objectif ?
L’objectif est de présenter un dossier à France Compétences afin de faire enregistrer cette nouvelle certification au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) car il faut qu’il y ait au moins deux promotions, sur deux années consécutives et que l’on étudie le devenir des certifiés. Cela est nécessaire pour justifier de la pertinence de cette nouvelle certification en termes de contexte professionnel et de débouchés. Cette reconnaissance au niveau officiel permettrait de décrocher derrière des financements via l’apprentissage ou le Compte Personnel de Formation, par exemple. C’est vraiment un véritable enjeu pour la formation professionnelle laitière.
Quelles modalités pédagogiques proposez-vous ?
On a bien sûr les plateaux techniques, les ateliers pilotes des écoles, où les apprenants peuvent être en pratique. À côté de cela, nous proposons également beaucoup d’outils pour le distanciel avec les modules Webalim (e-learning). On travaille aussi sur de nouvelles modalités pédagogiques qui allient à la fois du présentiel et du distanciel. Nous sommes également en train de développer un serious game autour de la compétence fromagère, avec l’aide de fonds européens.
Quels types de structures peuvent être concernés ?
C’est très variable. Par exemple, nous sommes en train de former 7 fromagers qui intègrent les fromageries d’un grand groupe laitier et qui, demain, prendront en charge les fabrications. On allie à la fois du présentiel dans nos écoles, du distanciel et de la formation en situation de travail, avec un parcours sur neuf mois qui permet d’apporter toutes les compétences à ces personnes. Mais nous travaillons aussi pour une petite fromagerie d’une trentaine de personnes dans laquelle la direction souhaite faire monter en compétence l’ensemble de ses fromagers, aussi bien les anciens que les nouveaux. Comme nous avons des formateurs qui sont anglophones, nous sommes également sollicités par des groupes internationaux ou des groupes français qui ont des filiales à l’étranger. Nous sommes aussi pilote au niveau français du projet européen Center of Vocational Excellence (CoVEs).
Hall 7.3 / Stand C 059
Informations :
Site : anfopeil-enil.fr
E-mail : accueil@anfopeil-enil.fr
